
L’ Académie de la Carpette Anglaise
L’Académie de la Carpette Anglaise a été créé en 1999 par quatre associations de défense et de promotion de la langue française :
Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (ASSELAF), Avenir de la langue française (ALF), Défense de la langue française (DLF) et Droit de comprendre (DdC). « C’est un prix d’indignité civique décerné annuellement à un membre des élites françaises qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française » (Laurence Cossé, « Les carpettes anglaises », La Croix, no 40594). Depuis 1999, un jury présidé par l’écrivain Philippe de Saint Robert se réunit chez Lipp, boulevard Saint-Germain, dans le 6e arrondissement parisien pour décerner ce prix. Pourquoi ce prix ? Parce que le recul de la langue française s’accélère chaque jour dans nos entreprises, nos universités, notre production scientifique, notre commerce et dans les institutions européennes au profit de la « langue mondiale unique », le globish, sous les coups de boutoir des marchés financiers et de l’empire américain.
… and the winners are…
*Merci à Wikipédia dont les données présentées sont disponibles sur cette page.

Les « Tapis rouges »
– En 2018, l’Académie de la Carpette anglaise crée ses « Tapis rouges », qui récompensent les personnalités défendant le mieux la langue française.
Les lauréats pour 2018 sont :
– Michel Serres, philosophe français, « pour l’ensemble de son combat et pour avoir, le 18 octobre 2017 à Lille, exigé des organisateurs d’un colloque que les orateurs utilisent la langue française ».
– Prix entreprise : le groupe hôtelier Jean-Claude Lavorel, « qui, après avoir racheté la flottille lyonnaise de bateaux d’excursion Lyon city boats a rebaptisé cette flottille Les bateaux lyonnais ».
– Prix international : Mathieu Bock-Côté, sociologue québécois, « pour la constance avec laquelle il fait vivre la coopération franco-québécoise ».
Les lauréats pour 2024 sont ex aequo :
– Association FRancophonie Avenir (AFRAV) pour avoir obtenu, après 8 ans de procès, du tribunal judiciaire de Metz le changement de « Lorraine Airport » en « Lorraine Aéroport ».
– Gilliatt de Staërck, jeune conducteur breton d’autocars qui, au nom du syndicat CGT de son entreprise Transdev, a obligé la direction de son entreprise à abandonner toute la signalétique anglaise qu’elle comptait imposer.
Le lauréat pour 2023 est : Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice du Gouvernement québécois, ayant fait voter la « Loi 96 » sur la langue française et lancé sous la Coupole de l’Académie française l’appel à la France pour que ses autorités restaurent la primauté du français en France.
DANS LE MÊME ESPRIT…
Je réserve ici une mention spéciale à l’association Défense de la langue française qui dans le même esprit, affiche son tableau d’honneur et son tableau d’horreurs des comportements vertueux ou déshonorant la langue. Ainsi parle Marceau Déchamps en prologue de la page du Tableau d’horreurs :
« Cette rubrique se propose de dénoncer les entreprises ou les personnes qui par leurs déclarations, leurs affichages, leurs comportements, portent de mauvais coups à la langue française. Nous invitons nos lecteurs à appuyer cette dénonciation par l’envoi de lettres de protestation et, éventuellement, à manifester leur mécontentement auprès des commerçants de la marque par tous moyens légaux offerts aux consommateurs. Réservez vos achats à ceux qui respectent la langue française et faites-le savoir.»
Vous trouverez sur ces pages du site de DLF – Tableau d’honneur – Tableau d’horreurs – de très nombreux articles témoignant de l’implication de DLF dans ses actions en faveus de la langue française.